"Lorsque tu seras dans ton lit, que tu entendras les aboiements des chiens dans la campagne, cache-toi dans ta couverture, ne tourne pas en dérision ce qu'ils font : ils ont soif insatiable de l'infini, comme toi, comme moi, comme le reste des humains, à la figure pâle et longue. Même, je te permets de te mettre devant la fenêtre pour contempler ce spectacle, qui est assez sublime."
Comte de Lautréamont
(Texte extrait de " Les chants de Maldoror par le Comte de Lautréamont ", Isidore Ducasse, 1869 . Dessin : Anaphorisme n°3, E.P, 2018)
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