Merci aux braves gens qui de leur bravoure nous noient dans la contrainte.
Merci aux hommes silencieux de nous parler sans lèvres.
Merci aux autres de nous écouter sourdement.
Merci aux corbeaux de nous dactylographier si bas.
Merci aux faux-semblants de revenir si souvent à la charge.
Merci aux tristes sirs de nous considérer comme une faiblesse.
Merci aux regards haut placés de se détourner de nous.
Merci à la disparition de nous décorer sans subtilité.
Merci aux apparitions élancées de nous parfaire en un éclat magique et invisible concevant qu’il nous est perméable de nous restreindre de six pieds paralytiques avec nos flammes mal aguerries et toutes leurs ambivalences qui pour un rire nous réchauffent les dents serties de goûts amères en ces temps de macabres semailles.
Merci aux marques tutélaires merci l’auvent merci sans charme merci l’influence masquée merci la trappe merci aux secoures des ténèbres.
Merci aux rêves et ceci est sincère.
Merci l’insidieux effacement.
E.P